La baisse du blé mercredi à Chicago a été enclenchée par des facteurs automatiques, le point bas d'août dernier ayant été franchi à la baisse, cela a accéléré la baisse des cours , explique ODA dans une note. Et ce, malgré quelques éléments haussiers pour le marché , notamment une baisse à 52 % du pourcentage des notations « bon à excellent » sur la récolte à venir, au lieu de 59 % attendu et 58 % l'an dernier à la même époque, note ODA. Et la vente de 100 000 tonnes de blé américain à l'Irak. Agritel s'inquiète de voir des cours du blé si bas, « en dessous des coûts de production dans la majeure partie des pays ». Le rapport de la FAO publié jeudi explique la pression globale baissière sur les prix du blé, malgré le rebond technique de jeudi : « En 2017, le niveau de la production mondiale de céréales devrait être légèrement supérieur au pic atteint en 2016 » indique la FAO en soulignant que « le niveau des stocks mondiaux de blé devrait aussi atteindre un record historique ». Les prix du maïs sont indécis, en hausse de 50 centimes d'euro la tonne sur novembre à 150 euros, et en recul de 50 centimes d'euro la tonne sur janvier, à 156,75 euros. Le volume d'échange est très faible, à seulement 250 lots.
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