L'euro s'échangeait autour de 1,185 dollar, ce qui freine la compétitivité de l'offre européenne, par ailleurs en repli.
En France, « la production de blé tendre atteindrait 29,7 millions de tonnes, pour un rendement moyen de 68,3 quintaux/hectare. Elle baisserait sur un an de 24,9 %, et de 15,9 % par rapport à la moyenne 2015-2019 », selon les estimations au 1er août du service statistiques du ministère de l'Agriculture Agreste, dans une note de conjoncture publiée mercredi.
« La production de blé dur baisserait sur un an de 17 %, le rendement étant en forte diminution à 51, q/ha », est-il ajouté.
Quant au maïs, l'évaluation de la production est « incertaine à cette date », indique la note, selon laquelle « le rendement pourrait augmenter de 1, q/ha sur un an dans un contexte de hausse des surfaces ».
Peu avant 12h30 (10h30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre était inchangée sur l'échéance de septembre à 179,75 euros, comme sur décembre à 180,25 euros, pour plus de 10.000 lots échangés.
La tonne de maïs était stable sur l'échéance de novembre à 165,25 euros, comme sur janvier à 168 euros, pour près de 500 lots échangés.
L'approvisionnement en blé du Liban soulève par ailleurs des inquiétudes au lendemain des explosions meurtrières et dévastatrices au port de Beyrouth.
« On craint qu'une grande quantité des réserves de blé sur le port aient été affectées ou détruites par l'explosion. Les stocks sont gravement endommagés. Et on craint d'avoir à assez brève échéance un problème de disponibilité de farine pour le pays », a déclaré à l'AFP un responsable Nations unies pour l'alimentation (FAO).