En ayant un discours franc devant tous les acteurs de la filière alimentaire, en annonçant une « inversion » de la construction des prix qui commencerait par la prise en compte des coûts de production, Emmanuel Macron a voulu satisfaire les agriculteurs. S’il a bien respecté sa promesse initiale de campagne d’engager des « Etats généraux de l’alimentation », le résultat, pour l’heure, déçoit les principaux intéressés. Selon un sondage en ligne (1), 85 % des répondants estiment que les mesures annoncées par le chef de l’Etat ne permettront pas d’améliorer les prix à la production .