« Il y a là un vrai enjeu de transparence, de souveraineté, de respect des règles juridiques de la démocratie française », a affirmé le porte-parole de LR Guillaume Larrivé lors du point de presse hebdomadaire de son parti à Paris. Selon lui, Les Républicains sont « en particulier préoccupés par l'impact du Ceta sur les filières bovine et porcine », puisque le traité prévoit « une multiplication par 16 du volume d'importation de viande bovine en Europe », tandis que « les importations de viandes porcines seraient multipliées par 13 ».
LR a également des « préoccupations sur les conditions d'alimentation des animaux importés », estimant que « le gouvernement doit apporter des garanties aux filières bovines et porcines, ainsi qu'aux consommateurs » sur cette question.
LR considère en revanche que le Ceta est « très positif » pour les filières de « fromages, vins et autres produits gastronomiques ».
La secrétaire d'État Brune Poirson (Ecologie) avait indiqué la semaine dernière que le gouvernement présenterait le 25 octobre son « plan d'action » sur l'application du traité Ceta.