Selon le Gnis, la culture du lin à fibre doit d'abord se raisonner à l’échelle de la rotation. Il faut, en effet, prévoir au moins six à sept ans entre deux cultures de lin et, de préférence, la précéder d’une céréale dont il est conseillé d’exporter les pailles et de broyer les résidus afin de ne pas maintenir d’humidité dans le sol. « L’état hydrique du sol est essentiel pour obtenir de bons résultats. Il est nécessaire d’être vigilant au phénomène de battance qui empêcherait les plantules de traverser la croûte. » En soignant ainsi la préparation du sol, les graines de lin, fragiles, lèveront plus rapidement.
« Si l’état du sol au moment du semis est très important, la maîtrise du semis l’est tout autant », précise l’interprofession. Elle insiste sur le fait qu’une levée homogène est essentielle et donne ses préconisations :
- un semis à 1 cm de profondeur sur un sol régulier et sans zones de tassement (ou traces de roue). La graine a peu de réserve et un semis plus profond engendrera un retard à la levée, une hétérogénéité et même des pertes ;
- une vitesse d’avancement à 7 km/h pour maîtriser la régularité du semis sur les lignes ;
- utilisation de semences certifiées de lin high tech.