L a récente baisse des prix du blé motive de nombreux importateurs à couvrir leurs besoins rapidement et les affaires se succèdent à l’international.
L’achat le plus notable est celui de l’Égypte, qui a contractualisé 240 000 t de blé meunier. Une fois de plus, aucune offre française n’a été proposée et seules les origines mer Noire ont été retenues, avec 120 000 t de blé russe, 60 000 t de blé roumain et 60 000 t de blé ukrainien. À 206,7 $/t Fob, le prix moyen traité est en hausse de 9 $/t par rapport à l’an dernier à la même période.
?? GASC bought 240,000 mt
— SWITHUN STILL (@RussianGrainTra) June 18, 2020
BLACK SEA WHEAT ?? 120,000 mt Russia ????
60,000 mt Ukraine ????
60,000 mt Romania ???? ?? @ameropabs Bravo Seb: proof that there is milling wheat ?? in Romania, ???? despite some trolling suggesting otherwise! https://t.co/rgGDyAC9Ch pic.twitter.com/NNAXq4z9PZ
La Tunisie a également été active, avec un achat de 159 000 t de blé meunier à un prix moyen de 214,42 $/T C&F, pour des livraisons entre fin juillet et début août. Le pays a aussi contractualisé 50 000 t d’orge fourragère à 196,29 $/t C&F.
Mais la liste est encore longue : la Corée du Sud est passée aux achats pour 46 800 t de blé américain, tandis que le Japon a acheté 76 143 t de blé meunier en provenance des États-Unis et de l’Australie.
En l’espace de deux jours cette semaine, ce sont ainsi pas moins de quatre appels d’offres majeurs qui se sont soldés par des achats.
Outre-Atlantique, les ventes à l’international ont d’ailleurs de nouveau dépassé les attentes des opérateurs la semaine passée, pour atteindre 505 000 t. Pour la nouvelle récolte, les ventes américaines montent déjà à 6,3 Mt, un niveau similaire à celui de l’an dernier.