Au terme de son conseil spécialisé « Grandes cultures et marchés céréaliers » du 13 octobre, FranceAgriMer a dressé un point de situation des exports français sur ce début de campagne de commercialisation. Marc Zribi, le chef de l’unité grains et sucre, a évoqué une « dynamique favorable à l’export vers les marchés de proximité : Union européenne et Bassin méditerranéen.
Cette situation s’explique surtout par la hausse des coûts du fret, qui influence la compétitivité du grain français au grand export : elle « joue un rôle important dans la réorientation des flux. Il faudra voir ce que ça donne pour les expéditions vers l’Australie… ».
En blé tendre, l’Algérie « reste le premier importateur de blé français, suivi par l’Afrique subsaharienne et la Chine », poursuit Marc Zribi. « Dans le contexte post-Brexit », il note aussi la part du Royaume-Uni, plus importante qu’au premier trimestre de la campagne 2020/21.
FranceAgriMer estime que notre pays exportera environ 17,8 millions de tonnes (Mt) de blé tendre sur la campagne 2021/22 (dont 9,6 Mt vers les pays tiers et 8 Mt vers l’UE), contre 13,6 Mt sur la campagne 2020/21.
Pour les orges, le volume total exporté est pour l’instant évalué à 6 Mt (3,2 Mt vers pays tiers, 2,8 Mt vers l’UE), contre 5,7 Mt sur la dernière campagne.