Autre facteur qui pèse sur les cours, aussi bien à Chicago que sur Euronext, la lourdeur des bilans mondiaux tels qu'estimés la semaine dernière par le ministère américain de l'agriculture.
Son dernier rapport mensuel a révisé à la hausse les stocks mondiaux, déjà importants, même si cette révision « se concentrait essentiellement en dehors des huit principaux pays exportateurs, d'où les hésitations des opérateurs », après la hausse des cours de vendredi, soulignait le cabinet Agritel dans une note.
En Ukraine, l'agence APK-Inform a légèrement remonté son estimation pour la prochaine récolte de maïs du pays, à 35,4 millions de tonnes contre 35,1 millions précédemment.
Peu avant 15h30 (13h30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé reculait de 75 centimes sur l'échéance de septembre à 182,75 euros, et de 1,25 euro sur l'échéance de décembre à 184,50 euros, pour environ 7 500 lots échangés.
La tonne de maïs, elle, reculait d'1 euro sur le contrat d'août à 165,75 euros, et de 1,38 euro sur celui de novembre à 162,62 euros, pour un peu moins de 700 lots échangés.
