Pour démarrer la lecture de la vidéo, cliquer sur l'image.
P hilippe Royet, responsable grand compte chez Rousseau, présente la dernière-née de sa gamme d'épareuse. Son nom : la E-Thénor. Son concept hybride avait séduit les membres du jury lors du concours des Sima Innovation Awards en 2017. Depuis, Philippe ne sait plus où donner de la tête tant l'engouement pour la technologie est grand. Excepté le bras déporté vers l'avant, l'épareuse Thénor est la même que celle présentée au Sima. Une version qui rehausse la visibilité et le confort de l'utilisateur.
De l'électricité produite par un générateur
Les mouvements du bras sont pilotés via le circuit hydraulique du tracteur. Le groupe de fauche tourne grâce à l'électricité produite par le générateur entraîné par la prise de force. Selon Philippe : « L'électricité arrive en force dans le machinisme agricole. Les tractoristes s'y intéressent de plus en plus et Rousseau voulait faire partie des précurseurs. C'est une bonne manière de montrer à nos clients que le constructeur tient compte de l'environnement. C'est le leitmotiv de la marque ! », insiste le spécialiste.
La principale différence entre les techniques se situe au niveau du rendement. « Là où l'hydraulique plafonne à 60 %, l'électricité dépasse 90 %. En outre, la vitesse de rotation du moteur électrique est supérieure tout en minimisant le régime moteur du tracteur. Du coup, inutile de préciser que la consommation de carburant chute significativement ! À puissance équivalente, le groupe de fauche consomme moins de puissance côté tracteur. L'économie est quasiment de 50 % ! Converti en euro, le surcoût lié à l'achat est vite rentabilisé », argumente le spécialiste.
Plus de confort et moins de bruit
Question confort, rien à voir avec la technologie hydraulique. « En cabine, le silence est d'or ! La diminution du régime moteur du tracteur abaisse aussitôt le niveau sonore de l'outil. Sans oublier que le moteur électrique est beaucoup plus silencieux que la version hydraulique. Hormis la génératrice, plus besoin de faire tourner un groupe hydraulique pour rendre l'engin autonome en huile. Enfin, l'entretien. La mécanique est moins soumise à rude épreuve, donc moins d'usure et de casse. Résultat : « La facture d'entretien diminue et l'agriculteur gagne du temps ! », conclut Philippe. Le retour sur investissement peut-être très rapide.
© Tous droits de reproduction réservés - Contactez Terre-net
Chargement des commentaires