Les agriculteurs demandent la création d'un fonds d’indemnisation

Action d'agriculteurs au barrage de Bazoches-en-Bray (77) ce vendredi 6 avril 2018 pour demander une indemnisation suite aux inondations. (©Fdsea 77)
Action d'agriculteurs au barrage de Bazoches-en-Bray (77) ce vendredi 6 avril 2018 pour demander une indemnisation suite aux inondations. (©Fdsea 77)

Action au barrage de Bazoche en Bray (77)
Action d'agriculteurs au barrage de Bazoches-en-Bray (77) ce vendredi 6 avril 2018 pour demander une indemnisation suite aux inondations. (©Fdsea 77)

Les inondations et leurs conséquences pour les agriculteurs ne sont pas terminées. Dans les départements de l'Aube, de la Marne, de la Seine-et-Marne et de l'Yonne, près de 24 000 hectares de terres agricoles ont été impactés et une grande partie est encore sous l’eau aujourd’hui.

Si la pluviométrie a été exceptionnelle cet hiver (+ 190 % en janvier par rapport à la normale, + 25 % en février et + 80 % en mars), elle n'explique pas tout pour les FDSEA de ces quatre départements : « Nous avons aujourd’hui la preuve que l’eau qui reste dans les parcelles agricoles à proximité des cours d’eau Seine, Aube et Marne est bien due à la "main de l’Homme". Nous avons, notamment, en notre possession deux constats d’huissier réalisés à des moments clés, en février et mars, au barrage de "la grande bosse" à Bazoches-les-Bray, en Seine-et-Marne : nous avons constaté une différence de niveau de plus de 2 mètres entre l’amont et l’aval de ce barrage », indiquent-elles.

Aussi, les FDSEA de ces départements appelaient à se mobiliser ce vendredi 6 avril au niveau de ce barrage pour alerter les pouvoirs publics et Voies navigables de France du désarroi et de la détresse des agriculteurs. 

« Il est tellement facile d’inonder des terres agricoles sans indemniser... L’État et ses organismes de gestion de l’eau sacrifient une économie au dépend d’une autre. Lorsqu’une indemnisation sera mise en place, nous sommes convaincus que les surfaces inondées diminueront », indiquent les fédérations.

Les 80 agriculteurs présents ont notamment demandé « la création d’un fonds d’indemnisation pérenne lorsque les crues durent et empêchent tout resemis ainsi que  l’activation des DPB pour les parcelles qui ne pourraient pas être emblavées » Pour eux, « le rôle des terres agricoles en zone de sur-inondations doit être reconnu d’utilité publique. Sans ce service, Paris serait inondé ».

Enfin, l'action de ce vendredi a permis de mettre en place des réunions de travail avec Voies Navigables de France.

Les agriculteurs dénoncent l'inondation de leurs champs pour protéger Paris.
Les agriculteurs dénoncent l'inondation de leurs champs pour protéger Paris. (©Fdsea 77)
 

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