Alors que certains marchés de plein vent ferment en France par précaution, par exemple à Rodez ou à Bourg-en-Bresse, la plupart restent ouverts mais s’adaptent aux nouvelles contraintes imposées pour limiter la propagation du Covid-19. L’enjeu est en effet de limiter les risques liés à la forte fréquentation de ces lieux, alors que les Français s’inquiètent de ne pas parvenir à s’approvisionner pendant la période de confinement. La fréquentation très importante du marché d’Aligre, à Paris, le week-end dernier, a d’ailleurs fait polémique.
"Distanciation sociale"
— Camille Selosse (@CamSls) March 15, 2020
Marché d'Aligre, 12h15 pic.twitter.com/GMk8slJwVn
Dans ce contexte, le ministre de l’agriculture a rappelé le 19 mars, par communiqué puis lors d’une interview sur BFM, l’importance de maintenir ouverts « les marchés alimentaires de plein vent ou les halles ».
« Depuis le début de la crise du Covid 19, tous les acteurs de la chaine alimentaire sont mobilisés pour sécuriser la production et l’approvisionnement de nos points de vente. À ce titre, les marchés et les halles sont tout aussi importants pour les consommateurs que les magasins, notamment pour la fourniture de produits frais », a rappelé Didier Guillaume. Il sera néanmoins indispensable « de respecter un espace plus important entre les étals et d’organiser le respect des distances réglementaires entre les clients.
?????? Commerces
— Ville de Colombes (@VilleColombes) March 19, 2020
?? La police municipale recule l’entrée du marché alimentaire et fait respecter les distances de sécurité.
?? Rappel : 1 m entre chaque individu.
??Si ces consignes ne sont pas respectées, les autorités seront amenées à demander la fermeture des marchés. pic.twitter.com/PUbom26Vk4