Le président de la République se rend aujourd’hui dans la Creuse, non pas en campagne présidentielle mais « dans la continuité des déplacements ruraux » de son quinquennat, a bien précisé l’Élysée en amont de ce déplacement. Il s’agit avant tout, pour Emmanuel Macron, de faire un point sur les mesures mises en place pour le développement des territoires ruraux, comme l’Agenda rural, certaines mesures du plan France relance ou encore le déploiement de France services.
[DIRECT CIRCO]
— Jean Baptiste Moreau (@moreaujb23) January 20, 2022
J'ai l'honneur d'accueillir le Président de la République @EmmanuelMacron lundi prochain en Creuse ainsi qu'@olivierveran, @J_Denormandie & @JoelGiraud05 pour aborder les enjeux liés à la ruralité??
Une visite centrée sur la jeunesse & la santé ! pic.twitter.com/8421PUMqiB
Accompagné des ministres de la cohésion des territoires, de la santé, de la transformation et de la fonction publiques, de l’agriculture, du secrétaire d'État chargé de la ruralité, le chef de l’État commencera sa visite au lycée agricole d’Ahun, sur le thème de la jeunesse et de l’emploi en milieu rural.
Faire respecter Égalim 2
Le déplacement devrait également être l’occasion de rappeler l’importance de la loi Égalim 2 et des effets délétères de la guerre des prix que se livrent les enseignes de la grande distribution, un sujet que Julien Denormandie a évoqué à plusieurs reprises la semaine passée, à l'Assemblée nationale ou au cours d’un déplacement dans l’Aube le 21 janvier, aux côtés du député Grégory Besson-Moreau, initiateur de la loi Égalim 2.
Baguette à 29 centimes : "Ne mettons pas la lumière sur une telle opération de communication !", demande @J_Denormandie.
— LCP (@LCP) January 18, 2022
> "Cette guerre des prix est mortelle pour nos agriculteurs et notre souveraineté alimentaire." #DirectAN #QAG #Leclerc pic.twitter.com/MCq29ZFNnc
Comme l’ont souligné à plusieurs reprises des organisations de l’amont, certains acteurs continuent à engager les négociations commerciales avec des demandes de déflation, malgré le contexte de flambée des cours des matières premières agricoles. La DGCCRF devrait multiplier par quatre les contrôles, rappelle l’Élysée, qui précise également qu’une organisation est mise en place pour accompagner les producteurs dans la contractualisation, à l’échelle de tous les départements.
La suite de ce déplacement, qui se poursuit le lendemain dans la Haute-Vienne, doit porter sur le réseau France services, et sur la désertification médicale. Si la problématique de la désertification vétérinaire ne sera peut-être pas évoquée en tant que telle, « une réflexion est lancée pour accroitre le nombre de vétérinaires diplômés chaque année » en France, puisqu’aujourd’hui, seulement la moitié des besoins en vétérinaires de l’Hexagone sont couverts par les diplômés, a indiqué l’Élysée.