Si elle est encore en cours dans le Nord, la moisson 2021 ne devrait pas avoir de difficultés à combler les besoins des consommateurs français, grâce à une progression de 15 % des volumes de céréales produites, rappelle Intercéréales dans un communiqué du 19 août.
PAS LES PÂTES
— AuPalais (@palais_au) August 17, 2021
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Néanmoins, les faibles récoltes mondiales (notamment en Russie, en Amérique du Nord et en Europe), et les stocks historiquement bas ont conduit à une envolée des cours. « Notre filière soutient pleinement les entreprises de la chaîne alimentaire dans leur demande de répercussions de ces évolutions du prix auprès de leurs clients et de la grande distribution. En effet, même s’il n’est pas le principal élément à l’origine de la construction des prix des produits agro-alimentaires (emballages, logistique, salaires, production, etc.), nous ne pouvons plus collectivement accepter que les acteurs de notre filière (production, commercialisation, transformation) soient toujours pris en otage par la guerre des prix », rappelle Intercéréales.
Des cours favorables à la rémunération des producteurs
Si les cours se maintiennent, ils doivent également permettre une juste rémunération des producteurs de grandes cultures qui sortent de plusieurs années difficiles, rappelle encore Intercéréales.
La situation actuelle doit inciter à renforcer la filière céréalière française pour lui permettre d’asseoir sa compétitivité, notamment grâce aux « innovations dans le domaine de la protection des plantes et de la génétique afin d’augmenter les rendements », rappelle par ailleurs Jean-François Loiseau, président de l’interprofession.