Les blés tendres destinés à la panification représentent la majorité des surfaces de blé tendre. En effet, les panifiables supérieurs et les blés améliorants (Bps et Baf) couvrent 63 % de la surface nationale et les blés panifiables courants (BP) 31 %. En revanche, les blés fourragers et les blés biscuitiers ne représentent que 6 % de la sole nationale.
Le top cinq des variétés de blé cultivées est composé de Rubisko avec plus de 10 % de la sole nationale, suivi de Cellule, nouvelle variété dans le top 5, en forte progression, Apache et Arezzo dont les surfaces diminuent, et enfin Boregar, nouvelle variété dans le top 5 en forte progression également. Pakito et Altigo quittent ce classement.
Cette année, les dix variétés les plus semées représentent 44 % des surfaces contre 42 % l’année dernière marquant un léger ralentissement dans la tendance à la diversification. Toutefois, le niveau de renouvellement se maintient cette année puisque le top 10 comprend des variétés récentes avec Rubisko (2012), Cellule (2012), Bergamo (2012) et Oregrain (2012). Ces deux dernières entrent dans la liste des 10 premières variétés, tandis qu’Altigo (2007) et Alixan (2007) en sortent. Parmi les dix premières variétés, six sont des blés panifiables supérieurs et quatre sont recommandées par la meunerie (Vrm), c'est-à-dire utilisables comme variétés pures. Trois sont classées blé panifiable pour la meunerie (Bpmf), c’est-à-dire utilisables en mélange.
Dans le top 10, Apache et Arezzo sont des blés majoritairement semés au sud d’une diagonale passant par Paris et Rubisko et Cellule plutôt semés au nord.
Le nombre de variétés de blé tendre semées par exploitation est d’environ 3. Plus d’un tiers des agriculteurs sème quatre variétés et plus. 30 % des agriculteurs enquêtés ne sèment qu’une seule variété et 22 % deux variétés. Les semences certifiées représentent la majorité des surfaces semées en blé tendre avec 58 %.