
« Le risque lié à une récolte de colzas qui ne seraient pas à complète maturité, dans la foulée des orges d’hiver, est à éviter absolument. » Le Cetiom conseille ainsi de ne pas se précipiter à commencer les chantiers colzas. En effet, « si les pailles sont trop humides et certaines siliques non mûres, les pertes de rendement peuvent être importantes. Ces dernières ne seront pas battues. Cela passera inaperçu alors que plusieurs quintaux auront été perdus. »
des graines trop humides.
(©essai Cetiom à Estrées-Mons en Picardie)
Des siliques mûres, des graines à 9 % d'humidité
La récolte se fait idéalement quand les graines sont aux environs de 9 % d’humidité. Cependant, moissonner du colza est possible à partir de 12 % d’humidité sans crainte de perte de rendement en huile. Les pertes arrière augmentent lorsque les pailles transitant par la machine ne sont pas assez sèches. Par contre, la récolte sur végétation trop sèche (moins de 8 %) risque d'entraîner des pertes à l'avant de la machine dans le cas d'une récolte réalisée sans extension de coupe colza.
Recolter son colza au bon stade par cetiom