Alors que sur les îles de Ré et Noirmoutier, un printemps froid a laissé penser que la production « allait prendre du retard, cela n'a pas été significatif et avec un peu d'eau au bon moment, la production est finalement au rendez-vous, en hausse de 10 % », a expliqué à l'AFP André Minguy, président de la Commission primeur du comité national interprofessionnel de la pomme de terre (CNIPT).
Par contre, « la région Alsace a vraiment été sinistrée par de fortes pluies, qui ont un impact négatif sur les perceptives de récolte », a-t-il ajouté. La Bretagne a elle souffert de la sécheresse.
« Les premières récoltes de mai-juin ont été légèrement inférieures aux estimations, avec de petits calibres par manque d'eau », selon M. Minguy, qui est également producteur en Bretagne. Aujourd'hui toutefois, « les rendements sont revenus à la normale ».
Les rendements des pommes de terre primeur, entre 40 000 et 60 000 tonnes selon les années, sont très inférieurs à ceux des pommes de terre de conservation (5,3 Mt en moyenne), et la commercialisation de ce produit très fragile est limitée dans le temps.