« Les premières plantations de primeurs se sont déroulées sur l’île de Noirmoutier durant la deuxième quinzaine de janvier et début février, constate André Minguy, le président de la section pommes de terre de primeur à l’UNPT. Le développement des cultures est conforme au prévisionnel et les premiers lots devraient être disponibles à Pâques. Pour les deuxièmes phases de plantation, l’anticyclone présent sur la France la première décade de mars a permis à l’ensemble des régions de planter. »
« En Bretagne, au 10 mars, une bonne partie des parcelles de primeurs étaient emblavées dans de bonnes conditions. Dans les Landes, des sols bien ressuyés et une excellente météo ont permis aux producteurs de terminer dès la première semaine de mars. Du côté de Marmande, les primeurs ont été implantées début mars dans de bonnes conditions. C’est également le cas dans le Perpignanais. Après une longue sécheresse en 2024, l’automne y a été un peu plus arrosé, mais un arrêté sécheresse est toujours en place. L’Alsace et la Normandie ont aussi démarré durant la première semaine de mars. »
« Après une campagne 2024 stable, voire en légère hausse, la saison 2025 s’annonce sereinement. Bon an, mal an, nous nous attendons à une production équivalente à celle de l’an dernier, sans grand télescopage avec la campagne de pommes de terre de consommation de 2024-2025. Elle devrait se situer entre 20 000 et 25 000 tonnes pour les peleuses. Au total, si nous y associons les matures commercialisées jusqu’au 15 août, autour de 130 000 tonnes. Les importations devraient rester, comme en 2024, très marginales, avec seulement quelques livraisons d’Espagne, et actuellement du Maroc. L’Égypte s’est écartée du marché français et de l’Europe de l’Ouest, pour des raisons de présence de molécules phytosanitaires non autorisées. Leurs primeurs sont désormais plutôt destinées à la Russie et à l’Europe de l’Est. »