« Le marché du blé continue d'afficher une note de fermeté (...) dans un contexte d'adversité climatique outre-Atlantique », avec une vague de froid au Canada qui commence à toucher les Etats-Unis, explique le cabinet Agritel dans une note.
Le marché américain a aussi profité de la baisse du dollar face à l'euro, qui rend les exportations de céréales américaines plus compétitives à l'international.
En Europe, des inquiétudes commencent à émerger sur le manque de précipitations.
« On parle désormais ouvertement des conditions sèches en France », explique Damien Vercambre d'Inter-courtage, soulignant le déficit de pluies fin mai, qui devrait se répéter dans les jours à venir.
Par ailleurs, «l'Inde est toujours au centre des préoccupations, devant faire face à une vague de chaleur historique conduisant ce pays à devoir peut être importer 1 à 2 millions de tonnes de blé contre des exports de 3 millions l'an passé », souligne Agritel.
Sur Euronext vers 12h30 (10h30 GMT) la tonne de blé était stable à 182,50 euros sur l'échéance de septembre et perdait 25 centimes sur celle de décembre à 183,50 euros. Plus de 6.000 lots avaient été échangés.
Le maïs gagnait 50 centimes sur l'échéance de juin à 155,50 euros et 25 centimes sur celle d'août à 162 euros. Environ 500 lots avaient changé de main.
