Les agriculteurs semblent trop occupés dans les champs pour vendre, d'autant que les prix sont bas, contraignant les acheteurs à faire monter les prix des contrats à terme, ont expliqué des analystes américains à l'AFP. Les prix européens sont également soutenus par un certain dynamisme des exportations physiques. « Les deux premiers bateaux de blé tendre français de la campagne sont en chargement à destination du Maroc », souligne le cabinet Agritel dans une note. La Tunisie a acheté 167.000 tonnes de blé dur.
En maïs, « les cours poursuivent leur rebond après avoir atteint des points bas de la campagne en fin de semaine dernière » notent les analystes d'Offre et Demande Agricole (ODA). Mais le marché va surveiller l'attitude de la Chine car « certains analystes estiment que l'Etat pourrait diminuer de 50 % ses achats » destinés à remplir les réserves du pays pour la prochaine campagne, « afin de pousser les industriels à acheter davantage sur le marché domestique », relate Damien Vercambre d'Inter-Courtage.
Sur Euronext vers 12 h 45 (10 h 45 GMT), la tonne de blé gagnait 1,25 euro sur l'échéance de décembre à 177 euros et 1 euro sur celle de mars à 183,25 euros. L'activité restait assez faible avec environ 6.000 lots échangés. Le maïs gagnait 1,25 euro sur l'échéance de novembre à 165 euros et 50 centimes sur celle de janvier à 171,75 euros. Environ 1.600 lots avaient été échangés, soit un volume assez important.