« C'est exactement la même chose que pour le soja à Chicago », a réagi Damien Vercambre, analyste au cabinet Inter-Courtage. Il a évoqué des problèmes de « temps sec », notamment au Brésil, vers lequel la demande chinoise est susceptible de se porter dans les prochains mois, après avoir avoir beaucoup importé d'Amérique du Nord.
Autre facteur de soutien aux oléagineux, la grève en Argentine qui se prolonge : « après les ouvriers des triturateurs, il y a eu les dockers, et maintenant, ce sont ceux qui inspectent les marchandises qui sont en grève », a déclaré Damien Vercambre, « ça complique la situation et fait monter le complexe oléagineux ».
Peu avant 14h45 (13h45 GMT) sur Euronext, la tonne de colza grimpait de cinq euros sur l'échéance de février, à 426,50 euros, et de 4,50 euros sur l'échéance de mai, à 419,50 euros, pour un peu plus de 6 300 lots échangés.