Les prix du blé ont retrouvé un peu de hauteur mercredi soir à Chicago sur fond de montée de tension en mer Noire. Des bombardements russes ont notamment touché des infrastructures portuaires de Mykolaïv mardi dernier, causant d’importants dégâts sur plusieurs silos. Les cours du maïs poursuivaient quant à eux leur mouvement de consolidation technique malgré les faibles potentiels de rendement constatés dans les champs américains.
Les risques de récession et d’une contraction de la demande continuent en outre de peser sur les prix des matières premières agricoles et notamment sur le secteur des biocarburants. Les stocks d’éthanol aux États-Unis ont certes reculé de 274 000 barils la semaine passée, à 23,5 Mb, mais la production nationale s’est dans le même temps contractée de 17 000 barils par jour, à 970 000 b/j.
Le complexe soja est également tiré à la baisse par des considérations macroéconomiques ainsi que par l’excellente récolte américaine anticipée cette année. L’USDA a toutefois apporté un peu de soutien à la tendance en annonçant la vente de 167 kt de soja nouvelle campagne à la Chine.
À la clôture de Chicago, le blé SRW à échéance décembre 2022 a grossi de 11,25 c$/bu, à 8,31 $/bu. Le maïs à terme décembre 2022 a reculé de 6,75 c$/bu à 6,71 $/bu. La fève de soja à livraison novembre 2022 a baissé de 10,0 c$/bu, à 14,22 $/bu.
