Les prix du blé et du maïs évoluaient sans tendance claire ce mardi à la mi-séance sur Euronext, capés notamment par la résistance symbolique des 300 €/t. Le marché demeure toutefois sous tension face à la rapide escalade du conflit en Ukraine et aux menaces répétées de la Russie de ne pas renouveler l’accord concernant l’accord sécurisé en mer Noire le mois prochain. Les récentes précipitations en Argentine n’ont par ailleurs pas suffi à rassurer et les cartes météo n’annoncent désormais que des apports limitées ces sept prochains jours.
Les averses au Brésil risquent en revanche de se poursuivre et de retarder les récoltes de soja ainsi que la seconde vague de semis de maïs. En France, c’est à l’inverse l’absence de précipitations qui suscite de plus en plus de craintes concernant les potentiels de production 2023. Agreste a toutefois confirmé la légère progression des surfaces de blé d’hiver dans son dernier rapport mensuel, à 4,76 Mha (4,67 Mha en 2022).
Peu avant 14h00, le blé Euronext à échéance mars 2023 grappillait 0,25 €/t, pour s’établir à 299 €/t, tandis que le contrat mai 2023 grimpait de 0,25 €/t, à 296,75 €/t. Le maïs Euronext à livraison juin 2023 montait de 1,75 €/t, à 296 €/t, le terme mars 2023 s'appréciait de 0,75 €/t, à 297,75 €/t.