Le mouvement de consolidation se poursuivait ce vendredi à la mi-séance sur Euronext. La concurrence du blé russe et des ventes américaines de blé à l’international encore moroses la semaine passée ont notamment maintenu la pression sur le marché. Les conditions de culture en France ressortent par ailleurs rassurantes, avec de premières notations de FranceAgriMer de « bon à très bon » à 93 % (95 % l’an dernier). Un déficit hydrique notable se développe toutefois actuellement dans l’Hexagone.
En Argentine, la Bourse de commerce de Buenos Aires a en outre coupé de neuf points ses notations de maïs « bon à excellent », à 11 %, contre 20 % l’an dernier à la même période. La chute des températures annoncée ces prochains jours risque par ailleurs de causer des dégâts supplémentaires dans les parcelles.
Peu avant 14h00, le blé Euronext à échéance mai 2023 s'enfonçait de 1,50 €/t, à 289,50 €/t, tandis que le contrat mars 2023 se contractait de 1,50 €/t, à 292,25 €/t. Le maïs Euronext à livraison juin 2023 baissait de 1,25 €/t, à 289,25 €/t, le terme mars 2023 se relâchait de 0,75 €/t, à 293,25 €/t.