Les cours du blé consolidaient légèrement à la baisse ce vendredi à la mi-journée, après avoir conclu les trois séances précédentes dans le vert et retrouvé leur plus haut niveau en près d’un mois. Le marché reste en effet particulièrement nerveux après les attaques ukrainiennes contre la Russie par des missiles longue portée et le risque d’une perturbation des flux logistiques dans la région.
La parité eurodollar continue par ailleurs de reculer rapidement et vient désormais tester le plancher des 1,04 $ pour la première fois en deux ans, redonnant ainsi mécaniquement de la compétitivité aux origines UE sur la scène internationale. Des conditions climatiques plus favorables ont toutefois permis une nette accélération de semis de blé tendre en France, avec 90 % des chantiers terminés au 18 novembre dernier, selon FranceAgriMer, contre 87 % en moyenne cinq ans.
Les notations de blé tendre « bon à très bon » s’établissent en outre à 88 %, en progression de cinq points par rapport à l’an dernier. Les récoltes de maïs grain ne sont en revanche achevées qu’à 82 %, contre 96 % en moyenne cinq ans.
Peu avant 14h00, le blé Euronext à échéance mars 2025 trébuchait de 0,25 €/t, à 231,75 €/t, tandis que le contrat décembre 2024 reculait de 0,75 €/t, à 219,50 €/t. Le maïs Euronext à livraison mars 2025 grimpait de 1 €/t, à 213 €/t, le terme juin 2025 avançait de 0,75 €/t, à 217,50 €/t.
