Les cours du blé débutaient la semaine sur une note haussière appuyée ce lundi à la mi-séance sur Euronext, pour retrouver leur plus haut niveau depuis près de deux mois sur le contrat mars 2025. Le marché continue en effet de s’apprécier en réaction à la perte de compétitivité de l’origine russe sur la scène internationale, compte tenu d’un épuisement des stocks nationaux et du quota à l’export particulièrement restreint qui sera imposé entre février et juin prochain. La perspective d’une récolte russe réduite l’an prochain participe également au regain de fermeté du marché.
Les récoltes en Argentine et en Australie sont en revanche progressivement révisées à la hausse et viennent alléger les signaux de tension sur la seconde partie de campagne. Les prix du maïs se redressaient également à la mi-journée, après deux séances de pertes, aidés par la reprise de Chicago. Le marché américain avait été ralenti lors des deux précédentes séances par des ventes hebdomadaires à l’international décevantes, mais des programmes d’exports encore denses et la perspective d’un stock de fin de campagne moins élevé qu’initialement anticipé apportent encore un peu de soutien aux cotations mondiales.
Peu avant 14h00, le blé Euronext à échéance mars 2025 grimpait de 3,75 €/t, à 233,25 €/t, tandis que le contrat mai 2025 montait de 3,25 €/t, à 236,50 €/t. Le maïs Euronext à livraison mars 2025 augmentait de 1,25 €/t, à 208 €/t, le terme juin 2025 s'amplifiait de 1,75 €/t, à 215,50 €/t.
