Les cours du blé débutaient la semaine sur un mouvement hésitant ce lundi à la mi-séance sur Euronext, en l’absence des marchés américains, fermés ce jour à l’occasion du Présidents Day. Chicago a pourtant conclu vendredi dernier sur une rapide montée des cours du blé, en réaction à une accentuation des risques climatiques dans l’hémisphère Nord. La vague de froid qui s’abat actuellement sur le Midwest américain ainsi qu’en Russie et en Europe de l’Est suscite en effet de nombreuses préoccupations en raison de l’absence de couverture neigeuse dans les principales zones de production de blé d’hiver de ces régions.
En France, le rapport Céré’Obs de vendredi dernier, le premier de l’année, a en outre confirmé le faible potentiel des cultures après un automne et une première moitié d’hiver extrêmement pluvieux. Les prix du maïs évoluaient également sans tendance claire ce lundi à la mi-séance, en sympathie avec les prix du blé. Le marché est en outre tiraillé entre la dégradation des perspectives de production en Argentine et l’accélération de la seconde vague de semis au Brésil.
Vers 13h00, le blé Euronext à échéance mai 2025 trébuchait de 0,25 €/t, à 239,50 €/t, tandis que le contrat mars 2025 s'enfonçait de 0,50 €/t, à 232,25 €/t. Le maïs Euronext à livraison juin 2025 se contractait de 0,75 €/t, à 222,50 €/t, le terme mars 2025 s'immobilisait à 214,25 €/t.