Les cours du blé étaient encore bloqués en territoire négatif ce mercredi à la mi-séance sur Euronext, après avoir déjà subi de nettes pertes lors de la séance de la veille. L’annonce du cessez-le-feu en Iran a en effet provoqué un vertigineux décrochage des cours du brut en ce début de semaine et a recentré l’attention du marché sur la pression des moissons 2025 sur les prix du blé. Malgré des chantiers qui accusent encore des retards conséquents outre-Atlantique, un climat plus favorable à l’avancée des moissons attendu dans le Midwest accentue un peu plus la dynamique baissière des prix.
Les estimations de production en Europe de l’Est et en Russie sont par ailleurs progressivement révisées à la hausse à mesure que les observations sur le terrain rassurent, tandis que la compétitivité des origines mer Noire s’impose de nouveau à l’international. En France toutefois, la nouvelle vague de chaleur annoncée ces prochains jours suscite de plus en plus de préoccupations, tant pour les cultures d’hiver que de printemps, après que la hausse des températures enregistrée la semaine passée a déjà causé des dégâts notables dans de nombreuses parcelles.
Peu avant 13h00, le blé Euronext à échéance septembre 2025 reculait de 1 €/t, à 199 €/t, tandis que le contrat décembre 2025 se dégradait de 1,25 €/t, à 210,75 €/t. Le maïs Euronext à livraison août 2025 s'enfonçait de 1,75 €/t, à 194,50 €/t, le terme novembre 2025 se contractait de 1,75 €/t, à 200,25 €/t.
