Les prix du blé repartaient timidement à la hausse ce vendredi à la mi-séance sur Euronext, au lendemain d’une nouvelle clôture baissière. Le manque de compétitivité du blé européen sur la scène internationale et des cotations américaines encore sous pression ont de nouveau pénalisé la tendance en fin de journée dernière, malgré des éléments de fermeté sur le Vieux Continent. Les averses continuent en effet de retarder les moissons et de dégrader les qualités dans une très large partie de l’Europe, et les cartes météo annoncent encore des précipitations préoccupantes outre-Rhin durant le début du mois d’août.
En France également, les récoltes de blé tendre ont très nettement ralenti la semaine passée selon FranceAgriMer, avec 89 % des chantiers terminés au 28 juillet, contre 86 % déjà une semaine plus tôt (mais 78 % en moyenne cinq ans). FranceAgriMer a, en outre, maintenu à 69 % ses notations de maïs grain « bon à très bon » dans son rapport hebdomadaire Céré’Obs, contre 79 % l’an dernier à la même période. Les prix du maïs tentaient d’ailleurs eux aussi un léger rebond à la mi-journée, tandis que les prix à Chicago se sont légèrement redressés lors de la séance de la veille, en réaction à de solides ventes américaines à l’international.
Vers 12h30, le blé sur Euronext à échéance septembre 2025 augmentait de 0,50 €/t, à 196,75 €/t, tandis que le contrat décembre 2025 progressait de 0,50 €/t, à 203 €/t. Le maïs sur Euronext à livraison novembre 2025 grimpait de 0,75 €/t, à 195,50 €/t, le terme mars 2026 s'appréciait de 0,75 €/t, à 201,75 €/t.