Les cours du blé évoluaient sur une note dispersée ce lundi à la mi-séance sur Euronext, tiraillés entre le rebond opportuniste des cotations à Chicago et des fondamentaux toujours baissiers dans l’hémisphère Nord. La tendance a en effet été encore dégradée vendredi dernier par la révision à la hausse de la récolte française par Agreste, ainsi que par le relèvement de 500 kt par Ikar de la production russe cette année (84,5 Mt). Dans le même temps, les chantiers de récolte ont encore accéléré la semaine passée en Ukraine et ont été accompagnés de retours de rendements plutôt rassurants.
Les prix du maïs prenaient en revanche leur indépendance ce lundi en s’échappant en territoire positif, en réaction à une montée des craintes concernant la prochaine récolte française. La montée des températures dans l’Hexagone atteint en effet des niveaux particulièrement critiques et ce coup de chaud risque de s’aggraver au cours de la semaine. Les conditions de culture ressortent en outre d’ores et déjà à des niveaux critiques selon FranceAgriMer.
Vers 12h30, le blé Euronext à échéance décembre 2025 avançait de 0,25 €/t, à 199,75 €/t, tandis que le contrat septembre 2025 s'immobilisait à 196,50 €/t. Le maïs Euronext à livraison novembre 2025 grimpait de 1,50 €/t, à 192,75 €/t, le terme mars 2026 progressait de 1,25 €/t, à 199,50 €/t.