Les cours du blé abandonnaient finalement un peu de terrain ce vendredi à la mi-séance sur Euronext, après avoir navigué en territoire positif depuis le 9 septembre dernier. L’abondance des récoltes 2025 de l’hémisphère Nord ainsi que l’avancée des moissons de printemps en Amérique du Nord continuent en effet de tirer les prix à la baisse, tandis que la concurrence mer Noire demeure suffisamment compétitive pour limiter les potentiels haussiers. Dans le même temps, les perspectives de production dans l’hémisphère Sud demeurent excellentes et maintiennent également une pression notable sur la seconde partie de campagne 25/26.
La Bourse de Buenos Aires estime d’ailleurs encore à 85 % le taux de blé argentin « bon à excellent » ; un taux exceptionnellement élevé, malgré le risque maladie causé dans une partie du pays par un excès de pluies. Le maïs évoluait également dans le rouge ce vendredi à la mi-journée, prolongeant ainsi son mouvement de retrait déjà engagé lors de la clôture de la veille. La progression des moissons de part et d’autre de l’Atlantique pénalise en effet les cotations, notamment aux États-Unis où la récolte 2025 est annoncée à un niveau record. En France, les récoltes de maïs grain étaient quant à elles avancées à 5 % au 15 septembre dernier, selon FranceAgriMer, contre 6 % en moyenne cinq ans.
Vers 13h30, le blé Euronext à échéance décembre 2025 se relâchait de 1 €/t, à 191,25 €/t, tandis que le contrat mars 2026 se contractait de 0,75 €/t, à 197,50 €/t. Le maïs Euronext à livraison novembre 2025 diminuait de 1,50 €/t, à 188 €/t, le terme mars 2026 baissait de 0,75 €/t, à 194 €/t.