Les prix du blé tentaient de progresser avec prudence ce mardi à la mi-séance sur Euronext, après avoir échoué à conserver leur gain de début de journée lors de la clôture de la veille. La tendance demeure pourtant portée par la rapide contraction de la parité eurodollar, causée en grande partie par l’instabilité politique en France et les préoccupations concernant la dette du pays. Les prix du blé retrouvent en outre un peu de fermeté à l’international, sous l’impulsion d’une demande internationale en reprise et d’une remontée constatée des prix au départ des ports de la mer Noire.
La concurrence russe et ukrainienne continue toutefois de s’imposer sur le marché mondial, tandis que l’abondance de la récolte 2025 reste un frein majeur à une remontée plus conséquente des prix du blé. Les perspectives de production dans l’hémisphère Sud restent en outre particulièrement élevées cette année. Les prix du maïs enregistraient également des gains mesurés à la mi-séance, avec l’aide de l’affaiblissement de l’eurodollar et d’une petite montée des cotations outre-Atlantique. L’avancée des récoltes de part et d’autre de l’Atlantique limite toutefois aussi le mouvement.
Vers 13h00, le blé Euronext à échéance décembre 2025 grimpait de 0,50 €/t, à 188,25 €/t, tandis que le contrat mars 2026 progressait de 0,25 €/t, à 192,75 €/t. Le maïs Euronext à livraison novembre 2025 avançait de 0,75 €/t, à 183,25 €/t, le terme mars 2026 montait de 0,25 €/t, à 185,75 €/t.