Les cours du blé cédaient de nouveau du terrain ce jeudi à la mi-séance sur Euronext, après avoir engagé un petit mouvement haussier lors de la séance de la veille. L’intensification de la demande internationale et intracommunautaire redonne en effet un peu de soutien à la tendance et la nette réduction du stock de blé français attendue en fin de campagne 25/26 par FranceAgriMer est venue quelque peu confirmer cette dynamique ce mercredi. Le marché peine toutefois encore à se maintenir durablement dans le vert, compte tenu d’une offre mondiale généreuse et d’une nouvelle baisse constatée des prix au départ des ports russes et ukrainiens.
Le début des moissons dans l’hémisphère Sud vient de surcroît alourdir un peu plus le marché compte tenu des perspectives de production particulièrement élevées cette année en Argentine et, dans une moindre mesure, en Australie. Les prix du maïs étaient de leur côté de nouveau orientés dans le rouge à la mi-journée, également sous l’influence de l’avancée des moissons européennes et américaines. Le marché restait cependant teinté de vert à Chicago en préséance, aidé notamment par des propos plus optimistes de Scott Bessent concernant les relations commerciales sino-américaines.
Peu avant 14h00, le blé Euronext à échéance décembre 2025 reculait de 2 €/t, à 188 €/t, tandis que le contrat mars 2026 reculait de 1 €/t, à 190,25 €/t. Le maïs Euronext à livraison novembre 2025 se dégradait de 0,75 €/t, à 183 €/t, le terme mars 2026 baissait de 0,50 €/t, à 184,25 €/t.
