Les cours du blé étaient en chemin vers une troisième séance consécutive de baisse ce vendredi à la mi-séance sur Euronext, et évoluaient ainsi à leur plus bas niveau depuis la mi-octobre. La tendance continue en effet de plier face à une offre mondiale particulièrement abondante cette année et à des disponibilités particulièrement lourdes en mer Noire. SovEcon a d’ailleurs encore remonté de 800 kt son estimation de récolte russe cette année, à 88,6 Mt, contre à peine 81,6 Mt enregistrés l’an dernier. Les récoltes progressent en outre encore à bon rythme en Argentine, avec 20 % des chantiers terminés selon la Bourse de Buenos Aires et des retours de rendements encore exceptionnels.
La bonne avancée des semis en France et un climat encore relativement favorable aux cultures d’hiver dans l’ensemble de l’Europe de l’Ouest participent également à repousser les prix de la céréale à paille en territoire négatif. Le maïs évoluait également à la baisse ce vendredi à la mi-journée, dans le sillage du blé tendre et d’un marché américain mis sous pression par une récolte locale record et la concurrence sud-américaine. Les retards de moisson en Ukraine et une demande intracommunautaire dynamique restaient ainsi insuffisants pour infléchir les prix du maïs à la hausse.
Vers 13h00, le blé Euronext à échéance mars 2026 s'enfonçait de 2 €/t, à 190,75 €/t, tandis que le contrat décembre 2025 baissait de 1 €/t, à 188,25 €/t. Le maïs Euronext à livraison mars 2026 se dégradait de 0,75 €/t, à 188,50 €/t, le terme juin 2026 se contractait de 1 €/t, à 191 €/t.