Les cours du blé évoluaient encore sur une tendance stable à baissière ce mardi à la mi-séance sur Euronext, selon les échéances. La dynamique des prix reste en effet plombée par une offre mondiale généreuse et un peu plus alourdie par l’arrivée des récoltes de l’hémisphère Sud sur la scène internationale, particulièrement abondantes cette année. Les origines mer Noire retrouvent en outre de l’attractivité auprès des importateurs après un début de campagne commerciale peu convaincant, et forcent ainsi le blé européen à s’ajuster à la baisse pour conserver l’intérêt du marché.
Les récentes pluies bénéfiques qui ont touché le Midwest la semaine dernière ont par ailleurs permis une amélioration des conditions de culture outre-Atlantique, selon l’USDA. Les notations de blé d’hiver « bon à excellent » ont ainsi été remontées de trois points par rapport à la semaine dernière, à 48 % (contre 55 % l’an dernier à la même période). Le marché des céréales continue en outre de se dégrader à mesure que les espoirs d’un accord de paix en Ukraine reprennent de l’ampleur. Les prix du maïs évoluaient toutefois en légère hausse sur le contrat rapproché à la mi-journée, dans le sillage d’un marché américain motivé par des rythmes d’exportation encore très dynamiques.
Peu avant 13h00, le blé Euronext à échéance mars 2026 se stabilisait à 190,25 €/t, tandis que le contrat décembre 2025 se contractait de 1,25 €/t, à 188,50 €/t. Le maïs Euronext à livraison mars 2026 montait de 0,50 €/t, à 187,25 €/t, le terme juin 2026 diminuait de 0,25 €/t, à 189,75 €/t.
