Les cours des céréales ont rapidement mis un terme à leur tentative de rebond ce mercredi soir à Chicago, après avoir été poussés par le regain de tensions en mer Noire à engager une vive progression lors de la clôture de la veille. Les menaces de Vladimir Poutine d’intensifier les frappes russes sur les infrastructures portuaires ukrainiennes n’ont en effet eu qu’un impact limité sur les primes de risque, compte tenu d’une offre mondiale en blé encore très abondante et d’une concurrence de plus en plus compétitive des origines de mer Noire et de l’hémisphère Sud sur la scène internationale.
Les prix du maïs ont quant à eux été un peu plus pénalisés durant la séance par la publication des stocks hebdomadaires d’éthanol aux États-Unis la semaine passée, qui ont grimpé de 500 000 barils durant la période, à 22,5 Mb. Le soja a également essuyé des pertes notables ce mercredi, en l’absence d’annonce par l’USDA de nouvelles ventes américaines à la Chine depuis le début de la semaine.
Scott Bessent a en outre de nouveau évoqué l’engagement de l’Empire du Milieu à sécuriser 12 Mt de fèves US, mais à échéance fin février 2026, soit deux mois plus tard qu’initialement annoncé par Washington.
À la clôture de Chicago, le blé SRW à échéance mars 2026 s'est dégradé de 2,75 c$/bu, à 5,38 $/bu. Le maïs à terme mars 2026 a baissé de 6,5 c$/bu à 4,43 $/bu. La fève de soja à livraison janvier 2026 s'est relâché de 9,0 c$/bu, à 11,16 $/bu.