Les cours du blé ne parvenaient toujours pas à rebondir ce mardi à la mi-séance sur Euronext, faute de quelconques tensions du côté de l’offre mondiale. Comme anticipé, la récolte argentine s’impose en effet progressivement à l’international en s’appuyant sur des volumes généreux et sa forte compétitivité, tandis que le blé européen, lui, perd de nouveau son attractivité face à la concurrence mer Noire et de l’hémisphère Sud. Des nouvelles avancées encourageantes dans les négociations de paix en Ukraine ont également participé à tirer le marché à la baisse en ce début de semaine.
La prochaine campagne ne suscite par ailleurs pas d’inquiétudes pour le moment. Agreste estime d’ailleurs les surfaces de blé tendre en France à 4,56 Mha cette année, soit un assolement en progression de 100 khas par rapport à l’an dernier et en ligne avec la moyenne cinq ans. La production 2025 de maïs grain a quant à elle été augmentée de 200 kt par rapport aux estimations du mois dernier, à 13,4 Mt (contre 14,6 Mt l’an dernier).
Vers 13h30, le blé Euronext à échéance mars 2026 baissait de 0,25 €/t, à 187,50 €/t, tandis que le contrat mai 2026 reculait de 0,50 €/t, à 190 €/t. Le maïs Euronext à livraison mars 2026 se maintenait à 186 €/t, le terme juin 2026 se relâchait de 0,25 €/t, à 187,75 €/t.