Les cours du blé tentaient de s’offrir un petit rebond ce mercredi à la mi-séance sur Euronext, après avoir subi de nettes pertes en début de semaine. La tendance tente notamment de s’appuyer sur des considérations techniques et un léger resserrement du bilan français pour nourrir son mouvement de reprise. FranceAgriMer a en effet réduit de 90 kt le stock attendu en fin de campagne 25/26, en conséquence d’un objectif d’exportations intracommunautaires remontées de 340 kt, à 7,4 Mt. Les expéditions vers les pays tiers ont en revanche été réduites de 250 kt par rapport au bilan du mois publié le mois dernier, à 7,6 Mt.
Les prix du blé européens restent toutefois plombés par une concurrence argentine plus compétitive et un regain d’attractivité des origines russes sur la scène internationale. L’avancée des négociations de paix en Ukraine nourrit par ailleurs de plus en plus d’espoirs, et participe ainsi à un dégonflement des primes de risque dans le bassin mer Noire. Les prix du maïs regagnaient également un peu de terrain ce mercredi à la mi-journée, aidés par la remontée des cours du blé et une évolution de l’eurodollar plus favorable.
Vers 13h00, le blé Euronext à échéance mars 2026 avançait de 1,50 €/t, à 187,25 €/t, tandis que le contrat mai 2026 s'amplifiait de 1,25 €/t, à 189,75 €/t. Le maïs Euronext à livraison mars 2026 grossissait de 0,75 €/t, à 186 €/t, le terme juin 2026 progressait de 0,75 €/t, à 187,75 €/t.