Les cours du blé évoluaient timidement à la hausse ce jeudi à la mi-séance sur Euronext, après avoir creusé de nouveaux plus bas de campagne lors de la clôture de la veille. Les tentatives de rebond de la céréale à paille demeurent toutefois contraintes par des fondamentaux particulièrement lourds à l’approche de la seconde partie de campagne. La production record enregistrée en Argentine et des moissons également exceptionnellement généreuses en Australie viennent en effet nourrir une offre mondiale déjà particulièrement volumineuse cette année, et entament ainsi un peu plus la compétitivité des origines européennes sur la scène internationale.
Les annulations d’achats chinois de blé US rapportées la veille par l’USDA ont en outre un peu plus pénalisé la tendance. Les prix du maïs étaient quant à eux toujours figés à la mi-journée, malgré un marché mieux orienté outre-Atlantique. Les États-Unis profitent en effet encore de ventes à l’international très dynamiques pour engranger des gains réguliers, tandis qu’en Europe, les importations en provenance d’Ukraine gagnent finalement un peu de rythme et réduisent ainsi le potentiel de hausse. La rapide contraction des cours du blé accentue en outre la concurrence dans les fabrications d’aliments du bétail.
Peu avant 14h00, le blé Euronext à échéance mars 2026 progressait de 0,50 €/t, à 185,75 €/t, tandis que le contrat mai 2026 s'amplifiait de 0,25 €/t, à 188 €/t. Le maïs Euronext à livraison mars 2026 s'immobilisait à 185,25 €/t, le terme juin 2026 se stabilisait à 186,75 €/t.