Le blé enchaine une nouvelle séance de pertes à Chicago

Les prix des céréales se sont de nouveau contractés mardi soir à Chicago, au terme d’une séance cependant particulièrement calme en matière de volumes d’échanges à l’approche du réveillon du Nouvel An. La dynamique des prix reste cependant pénalisée par l’abondance de l’offre mondiale de blé, notamment en provenance de l’hémisphère Sud et du bassin mer Noire. SovEcon a d’ailleurs encore relevé de 400 kt son objectif d’exportations de blé russe sur la campagne actuelle, à 44,6 Mt. La récolte massive enregistrée cette année aux États-Unis et des conditions climatiques de plus en plus favorables aux cultures en Amérique du Sud tirent quant à elles encore les prix du maïs à la baisse.

La perspective d’une récolte 2026 généreuse de soja en Argentine affaiblit aussi un peu plus les fondamentaux de la fève. Cette dernière a tout de même réussi à se stabiliser, après que l’USDA a rapporté les ventes de 136 kt de soja à la Chine durant la séance, ainsi que 231 kt vers des destinations inconnues. Les prix de l’huile ont par ailleurs enchainé une nouvelle clôture dans le vert pour revenir se loger à leur plus haut niveau en près de deux semaines, en sympathie avec le récent retournement haussier des cours du brut, sur fond de tensions géopolitiques entre le Venezuela et les États-Unis.

À la clôture de Chicago, le blé SRW à échéance mars 2026 s'est dégradé de 2.25 c$/bu, à 5.11 $/bu. Le maïs à terme mars 2026 s'est contracté de 1.75 c$/bu à 4.41 $/bu. La fève de soja à livraison mars 2026 s'est relâchée de 1.25 c$/bu, à 10.62 $/bu.

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