Passionné par les cerfs-volants, Henry Prat a l’idée en 2010 d'un cerf-volant monofil en forme de rapace, de faucon pèlerin plus exactement, en solution au problème des oiseaux qui coûtent cher en semences. « Simple à monter, résistant et léger, le cerf-volant vole, au bout d’une canne de 5 m et d’une ficelle de 4 m. Un léger vent est suffisant. Lorsqu’il vole, le cerf-volant s’apparente à un vrai oiseau : selon le vent, il pique, remonte, bat des ailes ou reste en stationnaire tel un véritable rapace. » Il permet la protection de 2 ha de terre contre les moineaux, étourneaux, pigeons et autres petits oiseaux qui viennent picorer la graine, une fois germée. « Afin d’éviter que les oiseaux ne s'habituent, le dispositif doit être changé de place tous les huit jours. »
Le dernier modèle créé par Henry Prat, l’Espanto 3, est destiné aux professionnels. « Il est équipé de petits miroirs à la place des yeux, des plumes sérigraphiées sur la toile par un spécialiste polonais et des voiles découpées au laser par un prestataire de La Rochelle. »
Ses cerfs-volants sont commercialisés entre 27,50 euros pour les modèles destinés aux particuliers jusqu’à 69,50 euros pour le dernier modèle. Le Français a déjà commercialisé plus de 4.000 effaroucheurs en quatre ans via son site internet www.aerea58.com, auprès d'agriculteurs mais pas uniquement. Le fabricant a été contacté par la mairie de Nevers, l’aéroport de Marseille et le port de Barcelone, chacun ayant ses raisons de vouloir éloigner les oiseaux.