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Le soufre, constituant des acides aminés soufrés, essentiellement impliqué dans la formation de la chlorophylle et dans des mécanismes enzymatiques, est, en effet, l’un des six principaux nutriments favorisant la croissance des plantes, avec le potassium, l’azote, le calcium, le phosphore et le magnésium.
Jaunissement des jeunes feuilles, conséquence d’une faible production de chlorophylle, croissance diminuée, nombre des talles réduit en céréales, floraison qui vire au blanc pour le colza et feuilles qui se tordent, la culture est en carence !
Sachant que les subcarences sans symptôme sont beaucoup plus fréquentes que les carences avérées, il vaut mieux ne pas attendre l’apparition de symptômes marqués pour corriger le tir.
Le soufre augmente l’efficacité de l’azote
Par ailleurs, le soufre va jouer le rôle de facilitateur pour d’autres éléments fertilisants, au premier rang desquels l’azote, dans l’atteinte des objectifs de productivité. Il est le complément indispensable à une efficacité optimale de l’azote. Souvent lié l’un à l’autre dans les processus biologiques, ils forment un tandem indissociable qui facilite la transformation de l’azote absorbé en acides aminés puis en protéines.
Les apports simultanés d’azote et de soufre évitent donc les pertes de rendement et de qualité liées aux carences et subcarences. Pour piloter la fertilisation soufrée, il est recommandé d’évaluer les besoins des cultures à l’aide des grilles développées par les instituts. La fourniture sera ensuite garantie par un apport fractionné au printemps sur les céréales et la prairie, de même sur le colza, mais de manière systématique compte tenu de sa très forte exigence.
En savoir plus, vous pouvez consulter le site yara, le blog yara et contacter nos experts pour échanger.