« En plus des huit projets lancés au démarrage du Plan d’action sortie du phosmet, Sofiprotéol, pour le compte du Fonds d’Actions Stratégiques pour les Oléagineux et protéagineux (Faso), a opéré un troisième appel à projets en 2024, doté d’une enveloppe de 259 000 euros », indique Terres Inovia, également chargé d’animer ce programme avec Inrae.
L’objectif : « approfondir les travaux existants, mais aussi identifier de nouveaux projets portés par des entreprises du secteur privé souhaitant s’engager dans la recherche de stratégies pour réduire durablement la pression parasitaire des coléoptères d’automne ». Ainsi, trois nouvelles thématiques ont été retenues pour développer des solutions complémentaires aux autres projets du Plan.
Utiliser les auxiliaires contre la grosse altise…
Tout d’abord, le projet Moplah (macro-organismes prédateurs pour la lutte contre l’altise d’hiver) porté par la start-up Evolutive Agronomy, vise à « démontrer le potentiel d’utilisation d’une ou plusieurs espèces d’acariens prédateurs du sol pour réduire les dégâts de la grosse altise sur les plants de colza ».
« Les résultats obtenus pourront, à l’issue du projet, être approfondis afin d’enrichir un potentiel dossier d’homologation pour une commercialisation à horizon 3-5 ans ».
…. ainsi que les extraits de plante
Autre projet mis en avant : DS-Alt, qui s’intéresse à une solution à base d’extraits de plante contre l’altise du colza. « Après des résultats au champ intéressants, De Sangosse propose d’en évaluer l’efficacité à plus grande échelle en conditions réelles et d’initier les premières démarches réglementaires pour une mise à disposition des agriculteurs. »
Améliorer la réussite de semis précoce
Enfin, le 3e projet, Colza-Prim conduit par l’entreprise Seed In Tech en partenariat avec Cérience, a pour objectif de « tester sur le terrain et planifier l’industrialisation de nouvelles technologies appliquées aux semences de colza. Ces technologiques, combinant activation et biostimulation des semences, visent à en améliorer leur levée, notamment en conditions de déficit hydrique, afin d’obtenir un colza robuste et moins sensible aux attaques des ravageurs d’automne ».