Le tribunal administratif de Lyon a annulé le 15 janvier l'autorisation de mise sur le marché du Roundup Pro 360, un produit désherbant contenant du glyphosate de Monsanto/Bayer, estimant qu'il devait « être considéré comme une substance dont le potentiel cancérogène pour l'être humain est supposé ».
« La décision du tribunal administratif de Lyon du 8 janvier n'a pas à être commentée », a dit le ministre, interrogé par Pierre Médevielle, sénateur centriste de Haute-Garonne. « Il ne faut pas opposer décision de justice et décisions scientifiques, principe de précaution et rationalité », a-t-il ajouté. « Les scientifiques doivent faire leur travail ».
« Mon rôle et celui du gouvernement, c'est de protéger les Français et donner les moyens à l'agriculture de muter certes, mais de se développer, de continuer à être compétitif, à gagner des parts de marché à l'extérieur », a-t-il poursuivi. « Comme le président de la République l'a très bien dit, aucune filière, aucun paysan ne sera laissé sans solution», ajoute t-il.
La décision du tribunal administratif de Lyon est intervenue alors que le débat fait rage en France et en Europe sur la potentielle dangerosité du glyphosate, principe actif du Roundup.
. @p_medevielle ( @UC_Senat) interroge @dguillaume26 sur l’annulation de l’autorisation de mise sur le marché du Roundup Pro 360
— Sénat (@Senat) 22 janvier 2019
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“Aujourd’hui, je pense vraiment qu’il ne faut pas opposer le principe de précaution et l’aspect scientifique. Les scientifiques doivent faire leur travail.” @dguillaume26 #QAG #DirectSénat #glyphosate pic.twitter.com/0JEPEK3QEf
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