En réaction à l'épisode de canicule et de sécheresse et à leurs impacts sur l'élevage, la Confédération paysanne estime dans un communiqué de presse que « l’État, dont la préoccupation a été de démanteler le régime des calamités agricoles au profit du développement de l'assurance, n'a pas pris la mesure de l'intensité du phénomène et encore moins de son occurrence liée au réchauffement climatique ».
Le syndicat souhaite :
- « la mise en place de cellules de crises départementales à l'initiative des préfets ;
- des dérogations aux règles européennes en matière d'utilisation des jachères, des surfaces d'intérêt écologique ;
- des adaptations des contrôles sur place à la situation climatique, en particulier en matière de présence de la ressource ligneuse ;
- le report de la partie intérêts des annuités en fin de tableau d'amortissement ;
- un contrôle de légalité accru sur ce qu'une partie de la profession appelle "opérations de solidarité" ».