Logiciels de gestion parcellaire : quels usages, quels enjeux pour demain ?

Logiciels de gestion parcellaire : quels usages, quels enjeux pour demain ?

« Une image à date de l’utilisation des logiciels de pilotage, nécessaire pour mieux cerner les enjeux du numérique pour les agriculteurs et faire évoluer l’offre en cohérence avec les besoins. » C’est ainsi que Didier Robert, directeur général de Smag, un des leaders du marché des logiciels agricoles, comptant plus de 35 000 utilisateurs, qualifie le dernier rapport BVA documentant l’usage du numérique par les agriculteurs.

Commandée à l’occasion des 20 ans de l’éditeur de logiciels, l’étude parue en novembre confirme l’installation durable du numérique dans le quotidien des exploitants agricoles français. « La transformation digitale de l’agriculture ne fait plus débat », commente Didier Robert. « 55 % des agriculteurs utilisent couramment un logiciel de gestion parcellaire, 62 % pour les producteurs de grandes cultures et 61 % chez les moins de 40 ans. »

Un outil réglementaire pour 91 % d’utilisateurs

Une tendance qui, selon le dirigeant, est encore appelée à progresser. « L’agriculture vit une période de bouleversements structurels. Nous devons cerner à la fois ce qui fonctionne dans les usages, mais aussi ce qui achoppe encore pour accompagner la transformation numérique du monde agricole. »

Les agriculteurs interrogés dans le cadre de l’enquête (770 répondants) convergent sur les usages et bénéfices : 91 % d’entre eux mettent d’abord en avant une utilisation liée à la nécessité de démontrer la conformité avec la réglementation. 87 % évoquent l’intérêt de conserver l’historique des parcelles. 79 % des utilisateurs affirment que les logiciels de gestion parcellaire permettent de gagner du temps sur le travail administratif.

Les agriculteurs ouverts au partage de données

Bémol notable, seuls 46 % des répondants déclarent qu’un logiciel de gestion parcellaire permet d’améliorer leur marge à l’hectare, une préoccupation pourtant en tête des enjeux évoqués pour les 5 prochaines années. « Sur ce point, les logiciels offrent des possibilités qui pourraient être davantage mises à profit », relève Didier Robert. Sont ainsi trop souvent sous-exploitées les fonctionnalités analytiques, de benchmarking, ou encore les données de traçabilité pouvant contribuer à valoriser une production en label.

« La bonne nouvelle que nous apprend cette étude », reprend Didier Robert, « c’est que 88 % des agriculteurs sont ouverts à partager ces informations, notamment avec leurs conseillers et techniciens ». Le renforcement de cette relation par ce biais est même souhaité pour les deux tiers des exploitants et couvre indistinctement tous les sujets : accompagnement des pratiques, traçabilité et valorisation, stratégie et achats.

Aide à la saisie, freins à l’utilisation, futur des logiciels, enjeux à 5 ans… Découvrez l’intégralité du rapport Smag-BVA

 

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