La révolution des nouvelles techniques d’édition génomique bridée par l’UE

L'UE a toujours repoussé la décision sur les nouvelles techniques de sélection végétale. (©Terre-net Média)
L'UE a toujours repoussé la décision sur les nouvelles techniques de sélection végétale. (©Terre-net Média)

L'UE a toujours repoussé la décision sur les nouvelles technologies de sélection végétale.
L'UE a toujours repoussé la décision sur les nouvelles techniques de sélection végétale. (©Terre-net Média)

L’AFBV, qui organisait mardi 27 septembre 2016 son 6e colloque des biotechnologies végétales, demande à l’Union européenne de « libérer la recherches pour les nouvelles technologies » de sélection végétale. Depuis quelques années, les chercheurs ont développé de nouvelles techniques d’édition génomique des plantes, différentes des techniques OGM historiques.

L’UE a toujours repoussé la moindre décision concernant ces nouvelles techniques. Or, à défaut de position, ces dernières entrent dans le cadre strict de la directive 2001/18 sur les OGM. En clair : l’utilisation de ces nouvelles techniques n’est possible qu’en laboratoire, mais pas au champ.

L'UE très en retard face à la Chine et aux Etats-Unis

L’AFBV « demande donc que soit enfin prise la décision européenne, qui ne cesse d’être repoussée, pour savoir si la directive doit ou non s’appliquer à toutes les plantes obtenues par les techniques d’édition génomique ». L’association soutient ainsi la position de l’autorité compétente allemande et des académies des sciences européennes et suisse : « seules les plantes contenant une nouvelle combinaison de matériel génétique par insertion d’ADN recombinant tombent dans le champ de la directive. Les autres plantes doivent pouvoir être développées dans les mêmes conditions que les plantes issues de la sélection végétale conventionnelle. »

L’AFBV attend d’autant plus une décision favorable que la recherche s’accélère en dehors de l’UE, essentiellement en Amérique du Nord et en Chine. « Quatre ans après la publication de la méthode Crispr/Cas9, une bonne centaine d’exemples portant sur une vingtaine d’espèces cultivées ont été publiés, explique Georges Pelletier, président du conseil scientifique de l’AFBV. « Ces nouvelles techniques ont permis de développer la résistance à l’oïdium chez le blé tendre, par exemple », illustre Fabien Nogué.

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