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Depuis plus de 3 ans, la culture du pois chiche connaît une « forte demande », précise Quentin Lambert, ingénieur développement chez Terres Inovia. « En 2016, on comptait 20 000 ha au niveau national, dont 12 000 ha en Occitanie ». Cette légumineuse, dont « le cycle s'étend de mars à août », présente plusieurs atouts : « elle ne nécessite pas d'engrais azoté et est peu soumise à la pression des bioagresseurs ».
« Cette culture est commercialisée quasi exclusivement sous contrat. Un point important pour la pérennité de la culture », précise Quentin Lambert. Cela garantit « une bonne rémunération pour les agriculteurs et un produit de qualité pour les consommateurs ».
Quelques points d'attention à avoir
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Concernant l'itinéraire technique de la culture, le choix de la parcelle constitue un élément primordial. « La parcelle doit être indemne d'hydromorphie et avec un pH compris entre 6 et 9 ». Il est aussi conseillé d'éviter les parcelles avec une flore difficile. « Nous faisons face aujourd'hui à un déficit en terme de solutions de désherbage chimique disponibles pour cette culture », explique Quentin Lambert.
Du côté des ravageurs, le pois chiche en a un principal : Heliothis. « La stratégie de lutte va dépendre du vol et du stade de la culture. Il est donc important de suivre les réseaux de piégeage présents sur vos territoires ».
Résistant bien à l'Aphanomyces, la culture de pois chiche est, par contre, sensible à l'ascochytose (appelée aussi anthracnose). Pour l'éviter, là encore, le choix de la parcelle est important : « la parcelle doit être indemne de cette maladie ». Même chose pour les semences : Quentin Lambert conseille de « privilégier les semences certifiées ». Autre recours : « la lutte chimique à adapter dès l'apparition de symptômes ».