Lorsque les semis de la Safrinha (deuxième production brésilienne de maïs de l’année) ont débuté il y a deux mois, les conditions de cultures s’affichaient particulièrement bonnes, avec un potentiel de rendement élevé. En effet, l’humidité du sol ainsi que les conditions météorologiques étaient optimales pour le bon développement des plantes.
Cependant, un trop faible niveau de pluies a fait depuis apparaître un déficit hydrique, qui se fait sentir toujours un peu plus. Le manque d’eau est principalement ressenti dans le Matto Grosso, plus grand état producteur de Safrinha au Brésil. Une situation similaire est également observable dans le Parana, deuxième état producteur pour cette seconde moisson dans le pays.
De plus, les températures ont récemment augmenté et les craintes sur l’impact de la sécheresse se sont renforcées. Ces mauvaises conditions de culture au moment de la pollinisation sont en partie responsables de la hausse des cours observée en début de semaine dernière.
En termes de perspectives, des températures légèrement plus fraîches devraient arriver dans les prochains jours, ce qui pourrait réduire l’impact du déficit hydrique actuel. Néanmoins, le volume de pluies restera largement inférieur à la normale de saison. C’est pourquoi les opérateurs resteront concentrés sur cette région du monde pour les prochaines semaines.