Les cartes météo se dégradent de nouveau en Europe de l’Ouest, notamment en France. Les apports qui ont bénéficié à une bonne partie du territoire la semaine passée risquent en effet de se raréfier de nouveau, après un début de printemps marqué par un manque d’apports déjà critique, notamment dans le nord-est du pays. En Allemagne et au Royaume-Uni, le déficit ressort pour le moment moins marqué, mais l’absence de précipitations notables annoncée à quinze jours risque également de rapidement dégrader les conditions de développement des cultures céréalières.
Dans le bassin mer Noire en revanche, la tendance reste à l’amélioration avec des précipitations bénéfiques, généreuses et régulières encore annoncées durant le reste du mois de mai, tant en Ukraine que dans les principales zones de production de blé d’hiver en Russie. Les températures risquent cependant de rester particulièrement basses ces sept prochains jours en Roumanie et en Ukraine et d’altérer ainsi le bon développement des cultures.
Aux États-Unis également, les cartes météo restent plutôt favorables. Des précipitations régulières mais mesurées dans la Corn Belt continuent en effet d’accompagner l’avancée des semis de soja et de maïs. Les récentes pluies enregistrées dans le Midwest ont toutefois été encore insuffisantes pour pleinement combler le déficit hydrique, et une raréfaction de ces apports annoncée à quinze jours risque aussi d’entraver le bon développement des blés d’hiver américain. Au Canada en revanche, un mois de mai plus humide améliore nettement les conditions de semis de blé de printemps et de canola.