Les céréales européennes pénalisées par le manque de demande

« La demande export n'est pas présente et ça fait baisser les prix », a commenté Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux & Associés.

Selon Agritel, l'Espagne a annulé la commande de 120.000 tonnes de maïs origine États-Unis et la Libye aurait acheté environ 30.000 tonnes de blé origine mer Noire.

Dans ce contexte, le marché attend le rapport du ministère américain de l'Agriculture (Usda) vendredi qui donnera des éléments sur l'état de l'offre et la demande mondiales en blé et en maïs.

Par ailleurs, le marché était également poussé à la baisse par la cherté de l'euro qui a atteint mardi son niveau le plus élevé depuis près de huit semaines, à 1,3951 dollar. Car un euro fort rend les céréales européennes moins compétitives sur le marché mondial.

Jeudi, le marché européen sera ouvert mais devrait demeurer calme en l'absence de nombreux opérateurs.

Vers 12h30, la tonne de blé à échéance mai perdait 2,75 euros à 212,75 euros et un euro à échéance novembre, à 207,75 euros. Quelque 3.600 lots avaient été échangés. En maïs à la même heure, les contrats à échéance juin perdait 50 centimes à 185,25 euros la tonne et 25 centimes sur les échéances d'août à 190,50 euros la tonne. Moins de 500 lots avaient été échangés.

En France, sur le marché physique, le blé et le maïs étaient en baisse également.

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